La prise en charge de l’insuffisance rénale chronique terminale a largement évolué au cours des deux dernières décennies, avec des progrès thérapeutiques importants pour freiner la progression de la maladie (traitements conservateurs) mais aussi la recherche d’une qualité de dialyse optimale.
La violence et l’agressivité constituent un risque réel auquel les professionnels de soins sont de plus en plus souvent confrontés puisque 41% des infirmières y ont déjà été confrontées ; elles sont dix fois plus souvent harcelées par un patient que par un collègue.
Leur manifestation revêt plusieurs formes (critiques, insultes, menaces, actes de violence physique, dégradation de biens…) et plusieurs cibles : patient/professionnel, patient/patient, famille/patient….
Confrontés à ces manifestations d’agressivité, voire à des passages à l’acte violent, les professionnels ont besoin de comprendre les mécanismes qui conduisent à de telles réactions pour réguler ces excès et trouver des modes de communication adaptés pour mettre en place des outils de prévention.
Dans le cadre des relations entre les HAD et leurs cabinets libéraux partenaires, il est capital d’avoir un langage de facturation identique et compris, et de maîtriser les règles de la cotation des actes de la NGAP (Nomenclature Générale des Actes professionnels).
Il s’agit de comprendre la cotation des actes et de s’y exercer, mais également de reposer le cadre d’une relation partenariale de qualité.
Avec un nombre de création de stomies en constante augmentation, les professionnels soignants sont de plus en plus amenés à prendre en charge des patients stomisés.
Au-delà des soins locaux et de la surveillance des éventuelles complications, les professionnels soignants ont également pour rôle de mettre en œuvre une démarche d’éducation qui visera au transfert de connaissances et de compétences sur les soins de stomies vers le patient et son entourage.
En effet, la création d’une stomie est toujours vécue par le malade et son entourage comme l’annonce d’une mutilation et d’une perte d’autonomie.
Même si le choc provoqué par ce type d’intervention demeure, le malade stomisé peut reprendre une vie normale si les soins et l’appareillage sont adaptés à chaque situation, et s’il devient acteur de ses soins.
Accompagner la fin de vie demande aux professionnels de comprendre les besoins de soutien psychologique du patient et de son entourage, d’être en capacité de prendre en charge les soins d’accompagnement : écoute, relation d’aide, et mobilise largement le champ de l’émotionnel.
Cette formation permettra au stagiaire de repérer les besoins spécifiques des personnes en fin de vie et de leurs proches, reconnaître et accompagner la douleur psychique, savoir utiliser la parole et l’écoute pour prendre soin, réfléchir à la place du soignant et aux mécanismes de défense à mettre en place pour prévenir l’épuisement. Cette réflexion s’inscrira dans une approche éthique en promouvant le respect de la dignité de la personne en fin de vie.
L’analyse de pratiques professionnelles permettra d’approfondir des prises en charge palliatives vécues par les participants et d’identifier des axes d’amélioration pour faire évoluer leurs pratiques.
Les troubles de la déglutition concernent un grand nombre de patients âgés mais pas uniquement car beaucoup de pathologies affectent la déglutition.
Ainsi un grand nombre de soignants est confronté à ces troubles sans savoir toujours les comprendre, les identifier et contribuer à une prise en charge adaptée. Les familles méconnaissent également ces troubles, contribuant à un risque qui peut pourtant être réduit et un confort augmenté pour le patient.
Au travers de cette formation dispensée par une orthophoniste spécialiste de ces troubles, les soignants trouveront des éléments de compréhension pour apporter une réponse adéquate à leur prise en soin.
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades a reconnu le soulagement de la douleur comme un droit fondamental.
Le soignant doit en premier lieu savoir repérer et évaluer la douleur (y compris en santé mentale). A partir de cette évaluation, le professionnel soignant peut administrer un traitement médicamenteux pour soulager la douleur du patient. Cela suppose la maîtrise des différents paliers de traitements médicamenteux et des règles d’équi-analgésie, et également la prévention des effets indésirables de ces traitements.
Parallèlement, d’autres techniques non médicamenteuses se développent ; ces méthodes s’adressent aux ressources du patient, le rendant acteur de la situation qu’il a à vivre. Pour mettre en œuvre ces méthodes, au-delà des compétences cliniques et techniques des soignants, leurs qualités relationnelles sont essentielles pour prendre soin et accompagner le patient..
Au quotidien, les soignants sont confrontés aux plaies chroniques : ulcère, escarre, plaie diabétique, plaie cancéreuse ou chirurgicale avec complications…
Pour le patient, les soins de plaies doivent viser à recouvrir la pleine fonctionnalité, prévenir l’infection et l’amputation, obtenir un résultat esthétique optimal. Cela implique pour le soignant de savoir identifier et modifier si possible le facteur causal de la plaie, prodiguer des soins de plaies conformément aux recommandations de bonnes pratiques, améliorer la qualité de vie du patient et prévenir la récidive.
Bienveillance, bientraitance, sollicitude, écoute… toutes ces postures vont dans le sens du prendre soin, mais dans un système de santé parfois mis à mal, la fatigue ou l’habitude des équipes peuvent aussi insidieusement amener à des pratiques qui s’en écartent.
La bientraitance au quotidien est bousculée parfois par une somme de facteurs personnels, sociétaux, organisationnels qu’il est important d’identifier pour mieux les mettre à distance.
Elle demande aux équipes pluridisciplinaires une implication forte pour mettre en œuvre une prise en soins adaptée et personnalisée aux besoins du patient et de ses proches, dans un souci constant de respect de la personne.